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Nolwen et Maïwen : Chapitre 1

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Offline cliker

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Nolwen et Maïwen : Chapitre 1
« on: February 21, 2019, 04:23:32 PM »
Salut ! Vu que mes histoires (ou plutôt mes débuts d'histoires) ont plu à quelques uns d'entre vous, je me permet de poster celle-ci. Elle date de 2016 et je ne l'avais postée nulle part, n'ayant trouvé aucun forum francophones où la mettre. Et je n'avais pas envie de la gâcher avec la traduction bancale de google trad. Comme toutes mes histoires, je n'ai jamais réussi à la finir et peut-être que je ne la finirais jamais maintenant qu'elle commence à dater mais j'ai quand même quelques chapitre après celui-là.Vous me direz si vous voulez que je poste la suite.

Ce chapitre arbore un des aspects que j'adore le plus dans la question de la rivalité féminine : la tentative de domination par les yeux, aussi ais-je mit le paquet que cet aspect-là. Aller, et oubliez pas de me dire si vous voulez la suite.

Chapitre 1 : Eye contact

Premier jour d'une nouvelle rentrée au lycée. Nolwen arborait de toutes nouvelles mèches noires dans sa crinière bonde et ondulée qui s'accordaient bien avec le vernis d'ébène qu'elle portait sur les ongles de ses mains et de ses pieds. Maintenant qu'elle faisait partie des doyens du lycée elle comptait être à la hauteur et ressembler à une vraie femme et non plus à une ado. Être en terminale impliquait des responsabilités. N'ayant jamais été une très grande pointilleuse au niveau des horaires elle ne rejoignit le rang de sa classe qu'à la dernière minute. Elle se fondit parmi ses nouveaux camarades et se fraya un chemin jusqu'à sa meilleure amie Coline. Elle se sourirent discrètement et leurs mains s'enveloppèrent, doigts entrelacés et se pressèrent brièvement. Nolwen était tellement contente de la revoir après autant de temps de séparation qu'elle mourait d'envie de lui sauter au coup mais déjà leur nouvelle prof de français les faisait entrer dans la salle. La trentaine d'élève s'installa avec le raffut habituel de chaises qui raclent le carrelage et de quelques bavardages encore timides puis leur prof principale se présenta à eux. Elle se nommait madame Poretti, femme de taille moyenne avec de belle forme et une peau hâlée, qui leur demanda bien vite de commencer à faire une fiche chacun pour qu'ils se présentent également à elles. Le refrain habituel de chaque rentrée . Après avoir rédigée scrupuleusement sa fiche de présentation, Nolwen scanna les garçons qui l'accompagneraient tout le long de cette dernière année de lycée. Il n'y avait pas grand chose d'incroyable malheureusement en terme de marchandise masculine.

 Bon, il y'en a bien un ou deux de mignons quand même, songea-t-elle pendant que Coline ricanait des absurdités qu'elle mettait dans sa propre fiche à ses côtés.

Nolwen poussa un petit soupir. Il n'y avait même pas Florian avec qui ils auraient pu faire leurs éternels duels de mains pour passer le temps lorsqu'elle s'ennuyait de trop pour suivre les cours. Il ne fallait cependant pas être totalement négative. Qui sait ce que promettait cette année 2016 ? À cet instant une fille assise au premier rang leva la main :

"Madame ? Si nous mettons "étudier" dans "nos passions", ça compte ?"

Quelques ricanements s'élevèrent et un sourire se peignit sur les lèvres de Nolwen tandis qu'elle vit Coline lever les yeux au ciel. Nolwen n'était pas dérangée par ce genre d'individus qui rappelaient constamment aux enseignants de leur donner des devoirs et qui insistaient pour que la classe reste silencieuse. Après tout n'était-on pas au lycée pour travailler ? Alors Coline lui glissa un petit bout de papier tout innocemment.

T'as vu cette gourde ? lol Tu m'as manqué <3

Tu m'as manquée aussi <3 Répondit Nolwen juste en dessous, avec son stylo rose.

Coline griffonna rapidement sa réponse au dos du petit papier :

Toi plus <3 Je t'aime <3

Nolwen sourit et toujours sans qu'elles se regardent écrivit :

Non toi plus <3 et je t'aime encore plus fort <3

Dès que sa meilleure amie lut la nouvelle réponse, leurs mains se saisirent sous le bureau comme devant la salle tout à l'heure et leurs regards se croisèrent brièvement. Elles se sourirent tendrement. Coline et elle avait de mémoire toujours fait ça. Se balançant des je t'aime et des coeur à tout bout de champs et à outrance. Sans aucune connotations sexuelles toutefois. Les deux heures de français passèrent et enfin ce fut le temps des dix minutes de récréation du milieu de matinée. En poussant des piaillements aigus, Nolwen et Coline se jetèrent dans les bras l'une de l'autre et se serrèrent à s'en faire exploser les seins, leurs visage collés ensemble se frottant comme deux chats pouvaient le faire, joue contre joue.

"Ça faisait tellement longtemps qu'on avait pas pu se serrer ma Nono !" couina Coline.

-T'aurais pas dû partir au ski aussi longtemps aussi ma Coco ! gémit Nolwen, On est pas fait pour être aussi longtemps séparées nous deux !"

Toute la pause, elles se racontèrent leurs vacances et leurs dernières aventures mais très vite la sonnerie retentit à nouveau annonçant la reprise des cours. Elles se séparèrent enfin de l'autre et se rendirent tout de même main dans la main à leur prochain cours : l'espagnol. Quelques lycéens leur lançaient des regards en coin ou les dévisageaient sans gêne. Deux  filles aussi mignonnes et aussi tactiles entre elles avaient de quoi susciter bien des idées mais les deux amies avaient finies par ne plus s'en soucier.
Les tables du cours d'espagnol étaient disposées en "U" autour de la prof, une jolie et haute dame aux cheveux fortement frisés et à la peau pâle. Quelques minutes après le début du cours ou l'enseignante leur demanda elle aussi de faire une fiche, la fille à lunette du cours de français reposa la même question. Et alors que Nolwen rigolait avec les autres élèves, ses yeux bleus croisèrent ceux, noirs comme des puits, de la fille juste à côté de la binoclarde. Mince et mate de peau, les lèvres charnues et le regard sombre, elle se trouvait juste en face de Nolwen dans le "U". Cette dernière fut surprise de l'ombre menaçante que dégageait les yeux de la brune. Elles se fixèrent dans les yeux pendant quelques longues secondes avant que Nolwen, très gênée, ne détourne le regard, un peu chamboulée et le cœur battant plus vite. Elle risqua un autre coup d’œil dans la direction de l'inconnue et constata avec soulagement que celle-ci avait les yeux rivés sur la prof qui leur parlait avec une voix haut perchée.

Qu'est-ce qu'il lui a prit de me regarder comme ça ? Je ne suis pas la seule à avoir rigolée ! se demanda Nolwen, incrédule.

Avant que ses yeux pâles ne se détournent d'elle, l'inconnue regarda de nouveau en face d'elle. Avec toujours dans le regard cette obscurité méchante. Nolwen fronça imperceptiblement les sourcils et elle-même ne sachant pas trop pourquoi, elle décida de soutenir son regard. Pour que cela évite de prendre une tournure agressive, elle tenta même un timide sourire que la brune ne lui rendit pas et alors la colère prit place aux côtés de la nervosité dans les sentiments de Nolwen et elles s'affrontèrent du regard un très long moment, chacune trahissant des signes de gêne et de malaise. Nolwen tripotait sa trousse ou ses doigts tandis que la brune se mâchouillait l'intérieur des lèvres et se tordait les doigts également. À mesure que les secondes s'étendaient, Nolwen devenait de plus en plus médusée. Qu'est-ce qu'elles étaient en train de faire ? Qu'est-ce que cela signifiait ? On disait que lorsque deux personnes qui ne se connaissaient pas se regardaient plus de quelques secondes c'était pour une raison soit sexuelle soit meurtrière. Mais comme Nolwen aimait les garçons et qu'elle ne souhaitait la mort de personne elle se posait la question !

Cela dura un moment que Nolwen trouva éternel même s'il était plus probable que ça n'ait guère duré plus de quelques minutes. Et pourtant en plus de son cœur qui battait la chamade sous sa poitrine, elle clignait de plus souvent des paupières et elle remarqua que la brune aussi. Elles se fatiguaient toutes les deux mais pourtant n'arrêtaient pas, c'était fou ! La seule chose qui mit enfin un terme à cet affrontement (Nolwen ne trouvait pas d'autres appellation à cela) fût que l'amie un peu bébête de la brune se pencha vers elle pour lui dire quelque chose. Et que devant l'écouter et même lui répondre la brune devait bien rompre le contact visuel avec son adversaire. Néanmoins il sembla qu'elle ne le fît qu'à contrecœur puisque ce n'est qu'à la dernière seconde qu'elle arracha enfin ses yeux de ceux de Nolwen qui, reprenant enfin conscience du monde qui l'entourait, poussa un discret soupir de soulagement. Elle commençait à se demander jusqu'où elles étaient prêtes à aller et s'était même demandée si elles n’allaient pas se regarder pendant toute la durée du cours. Elle papillonna des paupières quelques secondes et essaya tant bien que mal de se concentrer sur ce que racontait la prof d'espagnol. Mais elle ne pensait qu'à ce qui venait de se passer et mettait toute sa concentration dans la volonté de ne plus regarder à nouveau cette fille en face d'elle, qui d'ailleurs, Nolwen en avait la désagréable impression, continuait de la fixer sans gêne. Pour ne pas succomber à la tentation de possiblement renouveler cet instant de pression entre elles, Nolwen se tourna complètement vers la prof, ses jambes contre celles de Coline qui regardait la prof avec une expression bovine. Nolwen ne pouvait même pas se servir de sa meilleure amie pour se distraire. Elles étaient trop proches de l'enseignante pour ne pas risquer de se faire voir et reprendre à l'ordre. Et cette impression ! La brune la fixait toujours c'était sûr...
Les doigts joints sous le menton Nolwen fit subrepticement et presque malgré elle glisser son regard en face d'elle. Et contre toute attente, la brune regardait aussi la prof, les mains jointes devant la bouche et semblait boire ses paroles. Nolwen se détendit un poil. Après tout il ne s'agissait peut-être là que d'un malentendus. Ce long échange de regard ne voulait pas obligatoirement dire qu'elles avaient un problème avec l'autre ni que cette brunette était méchante. Elles avaient dû penser pareil et avoir les mêmes réactions, se trouvant bizarres et méchantes mutuellement ce qui la fit presque sourire alors que ses yeux flottèrent à nouveau en direction de la brune qui détourna précipitamment la tête. Elle l’a regardait à l’instant ! Nolwen eut une étrange sensation de victoire au fond d'elle-même. Tout comme elle, la brune luttait elle aussi pour ne pas recommencer à la fixer.

Tout le restant de l'heure elles s’efforcèrent d'éviter le regard de l'autre même si par éclairs, leurs yeux se croisaient inévitablement en se posant sur l'autre en même temps. Comme elles se trouvaient face à face ce n'était pas évident. Mais finalement la sonnerie retentit signala la fin du cours et Nolwen se rendit compte qu'elle n'avait quasiment rien écouter ce qui ne lui ressemblait pas elle qui était plutôt sérieuse. La prof leur donna déjà des devoirs ce qui fit pester Coline. Alors que Nolwen rangeait ses affaires, debout, son sac posé sur son bureau, ses yeux s'accrochèrent une énième fois à ceux de la brune qui exactement dans la même position bouclait son sac. Elles se regardèrent encore quelques secondes avant que leurs amies respectives ne les obligent à se détourner de l'autre. Nolwen écouta à peine ce que lui baragouina Coline. Elle était toute chamboulée. Elle n'en revenait pas de ce qui se passait entre cette fille et elle ! Était-ce agressif ? Neutre ? N'était-ce qu'un petit jeu innocent pour passer le temps ? Cette fille aux cheveux bruns était-elle une lesbienne ? Ou une psychopathe peut-être ? La seule façon de répondre à toutes ces interrogations serait d'aller lui parler, face à face, pour qu'elles s'expliquent. Nolwen n'avait pas spécialement de problèmes à aborder des inconnus mais ici, dans ce cas, la situation était quelque peu différente. Il y avait un malaise entre elles. Un malaise si grand qu'elle hésitait même à en parler à Coline, celle à qui elle disait pourtant tout. Même sur les duels et jeux atypiques de doigts et d'orteils qu’elle faisait parfois avec le petit garçon qu’elle gardait.

Finalement elle décida de laisser filer pour aujourd'hui. Elle avait finie les cours pour ce lundi treize février et il était plus que temps d'aller déjeuner. On verrait demain.
« Last Edit: February 21, 2019, 04:27:13 PM by cliker »

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Re: Nolwen et Maïwen : Chapitre 1
« Reply #1 on: February 21, 2019, 05:07:40 PM »
ça besoin un grand réécriture, les caractères ne doivent pas aller au lycée absolument plus.
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Re: Nolwen et Maïwen : Chapitre 1
« Reply #2 on: February 21, 2019, 09:10:56 PM »
Even if they are both 18 ?

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Offline catfightlover40

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Re: Nolwen et Maïwen : Chapitre 1
« Reply #3 on: February 21, 2019, 09:20:08 PM »
It doesn't say age anywhere, just she's back to high school as a student, not as a teacher or as the dean or a janitor. Which is why I said it needed such reworking. I spent a year in a vocational school before  high school, so I finished at 19, and I was the exception, not the norm.

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